Bal à Habiémont en 1880
Chaque village ardennais a ses vieilles danses forgées
par la tradition des siècles précédents et perpétuées par le "Mestré", ou Ménétrier.
C'est grâce aux carnets de ces "maîtres à danser" qu'elles sont parvenues jusqu'à nous.
Au gré des demandes des danseurs et pour un sou, le "Djoweux" (le musicien) exécute une maclotte, une allemande, une amoureuse, un passe-pied.
|
|
La Maclotte, dont l'appellation nous renvoie à La Matelotte, une contredanse française publiée en 1706 sur "L'Entrée des Matelots d'Alcyone" de Marin Marais, connaît dans nos régions de nombreuses formes.
Chaque village ardennais a sa Maclotte : Habiémont,
Erezée, Harre, Saint-Hubert... C'est une danse toujours très animée, utilisant pas sautés et pas martelés.
| |
|
L'Allemande, jeu romantique de brigue amoureuse ;
| |
 |
L'Allemande-chassé, très vive ;
| |
|
Le Passe-Pied, "po l'rawète", danse des "fins danseurs", le Mestré ne la faisait pas payer.
|
Chorégraphie :
Lou Flagel
Arrangement musical : Dominique Wyckuis
Costume : rural de la fin du XIXème siècle.
Habiémont -
Valses -
Erezée -
Jardins d'amour
Danses des Infants du Catiau
haut de la page |
accueil |
plan du site |
contacts
|